Éditions Corti

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Survivre à l’hiver

Bernd Heinrich | Biophilia n°15, novembre 2018
Traduit de l’anglais par Bertrand Fillaudeau | Illustrations

Nous entamons avec ce premier titre de Bernd Heinrich l’édition de trois des plus célèbres classiques de cet écrivain américain, né en 1941, qui allie les qualités d’universitaire (professeur de biologie à l’Université du Vermont) à celles d’homme de terrain.

Des écureuils volants aux ours grizzlys, des tortues léthargiques aux insectes et à leur antigel, l’univers des animaux témoigne de certaines des innovations stupéfiantes inventées par l’évolution pour survivre à l’hiver. À l’inverse des humains qui altèrent l’environnement pour compenser leurs limites physiologiques, les animaux, eux, sont capables de s’adapter à une gamme incroyable de conditions.

En étudiant, des ressources alimentaires disponibles dans un paysage hivernal extrêmement stérile à la composition chimique, tout ce qui permet à certaines créatures de survivre, Heinrich nous éveille aux mystères encore grandement inconnus, qui permettent à la nature de se maintenir malgré les exigences rigoureuses, cruelles de l’hiver.


Bernd Heinrich (né le 9 avril 1940 à Połczyn-Zdrój dans l’actuelle Pologne, mais à cette époque en Allemagne), est un professeur du département de biologie à l’université du Vermont aux États-Unis. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le comportement, la biologie, l’écologie et évolution. C’est un spécialiste de la physiologie et des comportements des insectes, mais aussi du comportement des oiseaux.



Heinrich allie la perspicacité scientifique à l’âme d’un poète, il nous émerveille avec ce nouveau livre, captivant en même temps que surprenant.
New York Times Book review
Heinrich est l’un des meilleurs exemples de cet hybride étrange : l’écrivain scientifique.
Los Angeles Times book review.
Même ceux qui ne se sentent guère d’affinités avec le froid ou les pistes de ski découvriront avec Survivre à l’hiver un livre de merveilles et de délices.
San Diego Union-Tribune
(...)L’essai scrupuleux est également autobiographique, Bernd Heinrich Heinrich raconte ses promenades, ses explorations, ses prélèvements et expériences, mais aussi ses étonnements communicatifs. Documentaire pointu, et cependant servi par une prose attentive et sensuelle, “Survivre à l’hiver” est nanti de fines illustrations crayonnées, de notes et d’une bibliographie, [qui] ravira autant le scientifique que le promeneur, sans oublier le poète.
Thierry Guinhut, Le Matricule des Anges, n°200, février 2019.
Bernd Heinrich nous offre un ouvrage en forme d’enquête inattendue. Voici la question qui lui sert de fil rouge : comment le roitelet à couronne dorée, oiseau minuscule, survit-il à l’hiver glacial du nord des États-Unis ? Pour y répondre, cet homme de lettres et de sciences nous raconte les techniques de survie d’un large panel d’animaux, tous plus ingénieuses les unes que les autres.(...) Les études sont méthodiques, informées, et surtout concrètes. (...) Les descriptions de paysages enneigés nous plongent avec bonheur dans de grands espaces silencieux. À la créativité surprenante des animaux répond la beauté de la nature.
Marie Gué, Quinzaines, n°1208, 1er-15 février.

L’auteur, biologiste à l’université du Vermont, est un disciple de Jack London : les questions qu’il se pose, il les aborde sur le terrain, avec un naturel émerveillable et une ténacité sans défaut. De toutes les espèces dont il étudie les « stratégies d’adaptation », des écureuils aux tortues et des ours aux abeilles, ce sont les roitelets qui le fascinent le plus : « J’ai ressenti chez eux un flux contagieux d’enthousiasme sans limite… Ils prouvent que le fabuleux existe. » Les illustrations de l’auteur, la traduction de Bertrand Fillaudeau relaient cet enthousiasme. 
Valeurs actuelles, 25 avril 2019